L' intersubjectivité chez Michel Henry comme passage de l’« égoïté » à la « nostrité »

Auteurs

  • Robby Mandiangu Université Loyola du Congo (ULC)

DOI :

https://doi.org/10.14428/rimh.v0i7.6903

Mots-clés :

Husserl, intersubjectivité, pathos, phénoménologie

Résumé

C’est à la confrontation entre M. Henry et Husserl sur la question de l’intersubjectivité que s’attache cette contribution. D’après Robby Mandiangu, M. Henry critiquerait la réduction husserlienne d’autrui à un alter ego, c’est-à-dire à un objet posé sous le regard de l’ego transcendantal : un « autre » défini toujours à partir de l’ego. Aux antipodes de toute extase intentionnelle, la notion d’intersubjectivité renvoie chez M. Henry à l’immanence du rapport de la vie à elle-même. Ainsi, l’auteur rappelle que c’est en fonction de ce rapport de tous les vivants au pathos de la Vie que le passage de l’« égoïté » à la « nostrité » peut s’opérer. En revisitant la critique henryenne de l’intersubjectivité intentionnelle dans Phénoménologie matérielle et en la complétant par les analyses sur la philosophie du christianisme dans C’est moi la vérité, Robby Mandiangu retrace le passage d’une « égoïté » à une « nostrité », notamment à partir de l’analyse de la notion de pathos.

Biographie de l'auteur

Robby Mandiangu, Université Loyola du Congo (ULC)

Robby Mandiangu est assistant à l’Université Loyola du Congo au sein de la Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius.

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Publiée

2018-09-13