La critique de la déraison économique chez Michel Henry
DOI :
https://doi.org/10.14428/rimh.v0i7.6883Mots-clés :
argent, phénoménologie, politique, travailRésumé
Jean Leclercq livre une étude où il pointe d’abord quelques constats qui en appellent à la nécessité de penser philosophiquement l’argent. Il met ainsi en avant ce qu’il considère les « affres de la réduction mercantile », notamment celles qui nuisent à la valeur de nos liens sociaux, tout en montrant les problèmes philosophiques soulevés par une telle situation. Il aborde ensuite la spécificité et la pertinence du traitement que M. Henry réserve à cette question pour en tirer une conclusion effective, à savoir « penser politiquement l’argent ». Son étude se termine en soulevant des champs d’action, tels que la régulation des usages, la nécessité de penser l’argent dans son rapport à la citoyenneté, les dénonciations des logiques marchandes, la réflexion radicale et renouvelée sur les politiques fiscales, et la réflexion sur la nécessité de libérer des domaines de la vie sociétale de liens d’effectivité avec l’argent, en sorte de « sanctuariser l’inévaluable ».