« Le mouvement est vie »

le statut du pouvoir-se-mouvoir chez Michel Henry

Auteurs

  • Jean-Sébastien Hardy Johns Hopkins University

DOI :

https://doi.org/10.14428/rimh.v0i7.6863

Mots-clés :

affect, chair, corps, mobilité, phénoménologie

Résumé

En interrogeant l’élaboration conceptuelle des dimensions actives du soi vivant, Jean-Sébastien Hardy met en avant la proximité insoupçonnée de M. Henry avec Husserl. La conception du « je pense » comme « je peux » inspirée de Maine de Biran supposerait la reprise de deux thèses avancées par Husserl quant au Ich kann. Ce constat permet à l’auteur d’avancer l’hypothèse d’après laquelle le « pouvoir du corps », qui retiendra le plus souvent M. Henry dans sa thématisation et ses descriptions de la « potentiation » charnelle, est justement celui de se mouvoir. Puisque ce « pouvoir-se-mouvoir » ouvre la voie pour comprendre quelle conception de l’activité peut émerger d’une pensée de la passivité radicale de la vie à l’égard d’elle-même, l’enjeu fondamental de cet article est d’examiner les sens et les fonctions que reçoit la potentialité motrice entre Philosophie et phénoménologie du corps et Incarnation, et ce à la lumière notamment des affirmations henryennes.

Biographie de l'auteur

Jean-Sébastien Hardy, Johns Hopkins University

Docteur en philosophie de l’Université Paris-Sorbonne en 2014, il a effectué un post doctorat au Fonds Michel Henry de l’Université catholique de Louvain jusqu’en 2016, avant d’être nommé chercheur associé au Laboratoire de philosophie continentale de l’Université Laval en 2017, puis chercheur visiteur et professeur assistant à l’Université Johns Hopkins jusqu’en 2019.

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Publiée

2018-09-13