Immanence et Transcendance

La proximité ou la distance entre M. Henry et E. Levinas

Auteurs

  • Tatsuya Sakakibara Université de Tokushima-bunri

DOI :

https://doi.org/10.14428/rimh.v0i6.6793

Mots-clés :

auto-affection, Levinas, phénoménologie

Résumé

La conception de l’exposition-à-l’Autre de Levinas recoupe-t-elle celle de l’autoaffection pathique de Michel Henry ? L’auteur de cet article répond par l’affirmative à cette question dans la mesure où – selon lui – la jouissance lévinassienne dans l’autoconstitution du présent vivant entre la conscience constituante du temps (la morphé intentionnelle) et la conscience (ou l’objet) constituée dans le flux temporel (la hylé non intentionnelle) a la même structure que l’auto-affection henryenne, selon laquelle celle-ci s’auto-affecte de celle-là dans la jouissance, structure qui a pour nom « phénoménologie matérielle ». Pour l’auteur, l’auto-affection henryenne rejoint donc l’auto-affection lévinassienne, notamment en ce qui concerne l’exposition, la substitution et la proximité.

Biographie de l'auteur

Tatsuya Sakakibara, Université de Tokushima-bunri

Professeur associé à l’Université de Tokushima-bunri.

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Publiée

2018-09-13