La naissance de la culture d’après la phénoménologie de la vie de Michel Henry
DOI :
https://doi.org/10.14428/rimh.v0i6.6773Mots-clés :
barbarie, culture, phénoménologie, salut, vieRésumé
Nous pouvons distinguer chez Michel Henry « phénoménologie de la vie » et « phénoménologie de la culture » comme étant opposées à la « phénoménologie de la nature ». Avant d’être objective et naturelle, la réalité est toujours vitale et pathétique, et son apparaître sous la forme d’une culture est son mode d’être originel. Par conséquent, la « phénoménologie de la vie », phénoménologie qui, en comprenant ainsi la réalité, cherche dans la vie le fondement de cette réalité toujours apparaissant en tant qu’originairement culturelle, devrait être entendue comme « phénoménologie de la culture ». Dans cette perspective, nous prendrons ici la phénoménologie henryenne comme « phénoménologie de la culture » et on tentera de savoir comment elle comprend la naissance de la culture à partir de la vie, autrement dit, comment elle conçoit la naissance de la culture qui ne fait qu’une avec l’auto-engendrement de la vie.