Michel Henry et l’affectivité comme fondement de la psychè
Une confrontation avec De l’interprétation. Essai sur Freud, de Paul Ricœur.
DOI :
https://doi.org/10.14428/rimh.v0i4.6543Mots-clés :
affectivité, Freud, phénoménologie, psyché, RicoeurRésumé
Cette étude met en confrontation Michel Henry avec Paul Ricoeur sur la question de la lecture de S. Freud. Il y est donc question de la psyché et de l’affectivité. L’auteur de l’étude rappelle combien le projet de la rationalité contemporaine conjoint des thèses philosophiques sur le statut du sujet et sur celui des schèmes perceptifs de la conscience, au gré d’une relation complexe entre l’étant et le phénomène. L’auteur rappelle les analyses husserliennes relatives à la psyché entendue comme « vie » et ses effets de co-implication. Chez M. Henry, l’inconscient est toutefois compris, soit comme un « inconscient de la représentation », mais cela dans une perspective critique, soit comme cet autre nom de la « vie », spécifiquement dans ses structures d’auto-révélation et d’auto-affectivité. En reprenant la nature du débat entre M. Henry et P. Ricoeur, l’auteur montre que tout l’enjeu réside dans la place que l’on confère aux effets et opérations de la dialectique et de la réflexivité.