La condition charnelle est-elle l’origine de l’expérience ? Approche d’une phénoménologie de la chair chez Michel Henry.

Auteurs

  • Isabelle Raviolo Université de Lorraine

DOI :

https://doi.org/10.14428/rimh.v0i4.6513

Mots-clés :

affectivité, chair, phénoménologie, vie

Résumé

Cet article entend s’interroger sur « ce qui fait qu’un corps est vivant », en somme sur la nature propre et phénoménologique de la chair, ce lieu originaire où le sujet fait l’expérience à chaque fois singulière de sa condition de vivant. En portant l’interrogation précisément sur la dimension de l’originarité de la chair, I. Raviolo montre comment M. Henry lie la condition charnelle et l’épreuve affective du soi, mais en insistant sur la fragilité intrinsèque du processus, pris en ce temps de finitude qui, marqué par la naissance et par la mort, fait que la vie « échappe ». C’est donc une réflexion sur l’apparaître et le disparaître du vivre dont il est ici question, et ceci, comme l’auteur y insiste fortement, dans une expérience d’une singularité telle que la chair inscrit l’homme dans « son identité d’être humain » et dans son « expérience d’une incarnation ».

Biographie de l'auteur

Isabelle Raviolo, Université de Lorraine

Docteur en philosophie, elle enseigne la philosophie dans le secondaire et en classes préparatoires à Paris. Elle a par ailleurs créé et dirige la revue de philosophie et poésie « Thauma » (2005), ainsi que la maison d’édition La Dame d’Onze Heures (2007). Elle est directrice de programme au Collège international de philosophie et membre associé de l’ERMR (Equipe de recherches sur les Mystiques rhénans à Metz, où elle poursuit ses recherches sur Maître Eckhart) et du groupe de recherche Philosophie et littérature (ICP). Elle est également artiste peintre et poète.

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Publiée

2018-09-12