Y a-t-il, en-Principe, une autre médiation que celle de l’Archi-Fils ? Réponses sur la « deuxième naissance » de la phénoménologie matérielle.

Auteurs

  • Ovidiu-Sorin Podar Université de Strasbourg

DOI :

https://doi.org/10.14428/rimh.v0i4.6503

Mots-clés :

christianisme, phénoménologie

Résumé

Cette étude sur la conception henryenne du christianisme prend pour angle d’approche une étude attentive des enjeux philosophiques et anthropologiques de la christologie de M. Henry, singulièrement sur le plan des fondements de la subjectivité absolue. Tout son travail consiste à faire la différence entre un « christianisme transcendantal » et un « christianisme métaphysiquement moniste », pour mettre en évidence la part de l’histoire et celle du transcendantal, mais aussi celle de la culture et celle du point de vue ontologiquement phénoménologique. Ovidiu-Sorin Podar montre aussi que cette portée de la phénoménologie est inaugurée très originairement dans le projet henryen, même si elle s’accomplit phénoménologiquement dans le triptyque final. Cette enquête autour du cogito chrétien, difficile par la technicité du langage utilisé, est utile sur le plan de la compréhension de la progression de l’œuvre henryenne.

Biographie de l'auteur

Ovidiu-Sorin Podar, Université de Strasbourg

Docteur en théologie de l’Université de Strasbourg depuis 2011.

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Publiée

2018-09-12