Archi-intelligibilité johannique dans la phénoménologie de Michel Henry
Une réception phénoménologique radicale du prologue de Jean.
DOI :
https://doi.org/10.14428/rimh.v0i4.6493Mots-clés :
affect, christianisme, Eckhart, Jean, phénoménologieRésumé
R. Kühn rappelle dans cette étude quelques principes sur les prérequis phénoménologiques de l’analyse spécifique du Prologue de Jean, lu au prisme d’une méditation attentive de Maître Eckhart. Il est évident que M. Henry se situe parmi les grands interprètes de ce texte qui influença les plus hautes spéculations en philosophie de la religion. Dans l’étude de cette profonde affinité entre M. Henry et l’Évangile de Jean, R. Kühn met en évidence l’analyse phénoménologique de la liaison entre l’homme et Dieu, pensée dans le cadre d’une éthique et d’une théorie de la vérité affective. Si M. Henry peut ainsi préciser le geste de l’épochè de toute généalogie mondaine, en posant le premier Fils de Dieu au « commencement », et ceci en un rapport d’irréversibilité, il apparaît qu’il pense ainsi davantage la rupture du geste transcendantal que sa différence ou sa distance, puisque la naissance et la vie sont en deçà du monde et dans « l’intériorité de l’expérience transcendantale ».